Basse-Allemagne
Allemagne-la-Basse, située au sud d’Allemagne-la-Haute, tire cette dénomination de la position moins élevée du terrain sur lequel elle est assise. Vers les XIe – XIIe siècle l’église Notre-Dame de Basse-Allemagne est construite.
Bibliothèque Municipale Pauline Roland
A l’origine, la bibliothèque était une Bibliothèque Centre Documentation (BCD), gérée par les enseignants des écoles primaires et maternelles.
L’association Lire à Fleury, financée par la Ville, l’a ensuite reprise et développée, en l’ouvrant au public, puis en créant un espace adulte. Elle proposait également de nombreuses animations.
Sur proposition de la même association, le Conseil Municipal a choisi de lui donner le nom de Pauline ROLAND.
En 2012, suite à la dissolution de l’association, la bibliothèque est devenue exclusivement municipale, bien qu’elle continue à bénéficier du soutien actif de bénévoles.
En 2013, la bibliothèque a signé une convention d’adhésion au réseau de lecture publique de Caen la mer.
Elle propose environ 10 000 documents (livres, revues, livres audio) jeunesse, adulte et ados, ainsi qu’un programme d’animations.
Site internet de la bibliothèque : bibliotheque.fleurysurorne.fr
Haute-Allemagne
La partie du village qui avait la dénomination d’Allemagne-la-Haute, occupe le plateau qui domine le bassin de l’Orne, tout près de la ville de Caen, et se trouve contiguë au territoire de Vaucelles ; les carrières qu’on y exploite depuis longtemps sur le bord de la rivière fournissent des pierres à bâtir d’une qualité supérieure. Le bourg de Haute-Allemagne s’est développé autour de l’église Saint-Martin vers le XIXe siècle. Le centre-ville, peu touché par les bombardements de 1944, est composé de quelques rues aux vieilles maisons en pierre de Caen.
Hôtel de Ville
L’Hôtel de Ville était auparavant une école mixte. La Mairie et l’appartement du directeur étaient alors au premier étage. Le bâtiment a ensuite abrité le bureau de poste après la guerre jusque dans les années 90. Une extension des locaux a été réalisée en 1992.
A côté de la Mairie, un préfabriqué accueillait le club des anciens. Il sera remplacé ensuite par l’Espace Nicolas Oresme dans les années 2000.
Ile enchantée
La place Jean Jaurès
Le gué d’Athis
Les carrières
Au XIe siècle, le « carreau d’Allemagnes » était l’un des principaux lieux d’extraction de la pierre de Caen. L’exploitation se faisait alors à ciel ouvert. Elle servit à la construction de nombreux édifices en Normandie (par exemple les abbayes de Caen) ou en Angleterre (tour de Londres).
Dans un premier temps, l’exploitation s’est faite à partir de boyaux à flanc de coteaux. Puis à partir du XIVe siècle, on exploita les carrières souterraines ; on creusa plus profondément grâce à des puits creusés à l’est de la route d’Harcourt vers la Grâce de Dieu.
En 1817, on découvre des fossiles de teleosaurus, à l’origine de la controverse entre Georges Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire sur les « crocodiles de Caen ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de l’agglomération caennaise trouvèrent refuge dans ces carrières souterraines pendant les bombardements. L’activité des carrières exploitant la pierre de Caen cessa à la fin des années 1950, après la reconstruction de Caen, le béton étant alors le matériau le plus utilisé dans la construction.
Aujourd’hui, ces carrières sont fermées au public sauf pour les journées du patrimoine. Certaines sont utilisées pour la culture du champignon de Paris.
L’église Notre-Dame de Basse-Allemagne
Son clocher, classé monument historique, date du XIe – XIIe siècle, alors que le reste du bâtiment, construit en 1845 dans un style néogothique, est moins intéressant. Ce lieu de culte destiné aux habitants de Basse-Allemagne fut construit à flanc de coteau à proximité de l’ancienne route d’Angers et du bac d’Athis.