Un site réalisé par la Ville de Fleury-sur-Orne
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Le massacre du gué d’Athis

En 1047, le jeune Guillaume, duc de Normandie (qui n’est pas encore Guillaume le Conquérant) aidé par Henri Ier roi de France, mit fin à la révolte des barons normands à la bataille du Val-ès-Dunes, près des villages de Chicheboville, Secqueville et Bourguébus. Du champ de bataille, les rebelles refluent en désordre vers la vallée de l’Orne en empruntant un des deux chemins antiques qui menaient au gué d’Athis, sur la rivière Orne. Ils tentèrent par petits groupes de trois à sept hommes de franchir l’Orne au gué d’Athis entre Saint-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne (« entre Fontenay et Allemagnes », comme il est raconté dans le Roman de Rou en 1160). Surpris par la montée des eaux et la vitesse du courant, massacrés par leurs poursuivants, les cavaliers et leurs chevaux se noient. Emportés en grand nombre par le courant, les corps des chevaliers massacrés bloquèrent le moulin de Bourbillon au niveau de l’actuelle Ile Enchantée. Guillaume devint alors le maître incontesté du duché de Normandie et GRIMOULT-DU-PLESSIS est dessaisi de sa seigneurie.

Les carrières

Au XIe siècle, le « carreau d’Allemagnes » était l’un des principaux lieux d’extraction de la pierre de Caen. L’exploitation se faisait alors à ciel ouvert. Elle servit à la construction de nombreux édifices en Normandie (par exemple les abbayes de Caen) ou en Angleterre (tour de Londres).

Dans un premier temps, l’exploitation s’est faite à partir de boyaux à flanc de coteaux. Puis à partir du XIVe siècle, on exploita les carrières souterraines ; on creusa plus profondément grâce à des puits creusés à l’est de la route d’Harcourt vers la Grâce de Dieu.

En 1817, on découvre des fossiles de teleosaurus, à l’origine de la controverse entre Georges Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire sur les « crocodiles de Caen ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de l’agglomération caennaise trouvèrent refuge dans ces carrières souterraines pendant les bombardements. L’activité des carrières exploitant la pierre de Caen cessa à la fin des années 1950, après la reconstruction de Caen, le béton étant alors le matériau le plus utilisé dans la construction.

Aujourd’hui, ces carrières sont fermées au public sauf pour les journées du patrimoine. Certaines sont utilisées pour la culture du champignon de Paris.

Les carrières

Au XI siècle, le carreau d’Allemagne était l’un des principaux lieux d’extraction de la pierre de Caen. L’exploitation se faisait alors à ciel ouvert. Elle servit à la construction de nombreux édifices en Normandie (ex : les abbayes de Caen) ou en Angleterre (ex : Tour de Londres).
Dans un premier temps, l’exploitation s’est faite à partir de boyaux à flanc de coteaux. Puis, à partir du XIV siècle, on exploita les carrières souterraines ; on creusa plus profondément grâce à des puits creusés à l’est de la route d’Harcourt vers la Grâce de Dieu.